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Définition

Acompte (paiement partiel)

L’acompte ou paiement partiel représente le premier paiement effectué lors de l’achat d’une marchandise ou d’une prestation de services. Il marque ainsi le début des engagements contractuels entre l’acheteur et le professionnel.

Le principe d’un acompte

Lorsqu’un acompte est versé, les deux parties s’engagent mutuellement à respecter les termes convenus. Ce contrat peut être formalisé par divers moyens tels qu’un contrat écrit ou un bon de commande. Ces documents attestent de l’accord entre les parties et établissent leurs obligations respectives.

Grâce à cet accord, le professionnel est tenu de fournir la marchandise ou le service convenu. De son côté l’acheteur s’engage à acquérir le bien ou la prestation décrits dans le contrat, sauf indication contraire.

Si l’une des parties venait à se rétracter après avoir consenti à l’acompte, elle pourrait être tenue responsable. Elle serait donc contrainte de verser des dommages et intérêts pour compenser le préjudice subi par l’autre partie.

Comment déterminer le montant idéal d’un acompte ?

En général, les entreprises exigent des acomptes entre 10 et 30% du coût total de la prestation ou du bien.

 

Quand verser l’acompte ?

Il peut être :

– Payé par le client lors de la commande, avant que le contrat ne soit exécuté (par exemple, un acompte pour réserver une voiture avant sa livraison) ;

– Versé au vendeur par l’acheteur en cas d’annulation ou de rétractation du contrat, ou en cas de non-exécution du contrat par le vendeur.

Distinction arrhes / acompte

Il s’agit de concepts différents. Tout comme un acompte, des arrhes représentent des paiements anticipés effectués par le client lors d’un achat. Cependant, après le versement des arrhes, contrairement à un acompte, il est possible d’annuler la transaction à l’initiative de l’une des deux parties signataires, que ce soit l’acheteur ou le vendeur.

Il est important de noter que si l’annulation émane du client, celui-ci perd les sommes versées en tant qu’arrhes. En revanche, si c’est le vendeur qui décide d’annuler la transaction, il est tenu de rembourser au client le double des arrhes déjà versées.

En l’absence de précision sur le bon de commande ou le devis quant à la nature de l’acompte ou des arrhes, les paiements anticipés sont automatiquement considérés comme des arrhes.

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